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Le fort originel a été construit pendant la guerre de 1812, au temps où cette zone était comprise dans la région du Haut-Canada. Les britanniques voulaient anticiper la possibilité d'une attaque américaine sur la pointe Henry, dû à la proximité des chantiers navals de la Royal Navy (site actuel du Collège militaire royal du Canada), à l'extrémité Est du lac Ontario. La perte de cette route maritime vitale aurait en effet coupé les approvisionnements vers la ville de Kingston et le reste du Haut-Canada.
Le fort actuel a été construit entre 1832 et 1837. Le but était de protéger l'accès au canal Rideau qui avait été creusé pour être une alternative à la route maritime passant par le Saint-Laurent. Il était prévu de bâtir tout un système défensif mais les dépassements de budget lors de la réalisation du canal limitèrent les constructions à quatre tours Martello et à un fort. À cette époque, ces fortifications représentaient le système défensif le plus important à l'ouest de la ville de Québec. Parmi les régiments historiques qui ont stationnés dans ce fort, il y eut les Black Watch, les Argyll and Sutherland Highlanders et les Royal Welch Fusiliers. Le fort n'eut jamais à subir aucune attaque.
L'armée britannique abandonna le fort en 1870, peu après la création de la confédération canadienne. Il a été occupé par les troupes canadiennes jusqu'en 1891. Le fort fut le témoin de la création de l'artillerie royale canadienne (Royal Canadian Horse Artillery), l'une des premières unités de l'armée canadienne, dont la batterie B était stationnée dans le fort. À mesure que les relations avec les États-Unis s'amélioraient, les besoins de défense le long de la frontière diminuaient. À part son utilisation comme camp de prisonniers de guerre (pour les détenus ukrainiens durant la Première Guerre mondiale et pour les soldats allemands de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine durant la Seconde Guerre mondiale), le fort Henry fut abandonné par les militaires et tomba en ruines. Sous l'impulsion de Ronald L. Way dans les années trente, les restaurations commencèrent, faisant partie d'un programme d'emploi du gouvernement au moment de la grande dépression. Le fort Henry devint un musée vivant avec l'introduction de la garde du fort, et fut ouvert le 1er août 1938.
Le fort aujourd'hui

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Le Château Frontenac est nommé ainsi en l'honneur de Louis de Buade, comte de Frontenac, qui fut gouverneur de Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 à 16981.
L'hôtel est situé dans la Haute-Ville de l'arrondissement historique du Vieux-Québec. Il domine le cap Diamant et sa situation sur la terrasse Dufferin offre un panorama sur le fleuve Saint-Laurent. Outre la terrasse, l'hôtel est bordé au nord par la rue Saint-Louis et au sud par la rue Mont-Carmel; d'autres bâtiments occupent le même quadrilatère fermé par la rue Haldimand à l'ouest. La place d'Armes s'étend au nord et la place des Gouverneurs au sud. La rue des carrières et la terrasse Dufferin relient le château à la citadelle de Québec, au sud. Face au château, un funiculaire relie le quartier Petit Champlain.
Le château a été construit non loin du lieu historique de la citadelle de Québec, à l'emplacement de l'ancien château Haldimand et à côté de la terrasse Dufferin recouvrant le site archéologique du fort et du château Saint-Louis.À la fin du XIXe siècle, la ville de Québec désire se doter d'un grand hôtel. En 1890, l'architecte Eugène-Étienne Taché, à qui l'on doit notamment l'Assemblée nationale du Québec, présente son plan du Fortress Hotel, édifice imposant comprenant un hôtel de luxe et un grand opéra, dont le plan symétrique flanqué de trois tours rondes rappelle les châteaux français2.

Le Château Frontenac est le premier d'une longue série d'hôtels de style « château » construits par les compagnies ferroviaires canadiennes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle afin de populariser les voyages par train; ces hôtels sont en fait devenus des symboles nationaux par leur élégance et leur confort3. La première phase de la construction du château Frontenac, commandé par le chemin de fer Canadien Pacifique, commence en 18923. Les plans sont de l'architecte américain Bruce Price, qui avait déjà réalisé la gare Windsor de Montréal1. L'architecte s’inspire du projet d'Eugène-Étienne Taché2, en optant toutefois pour un plan en fer à cheval4. Les travaux de l'aile Riverview (littéralement Vue-sur-le-fleuve) sont terminés en 1893 et l'hôtel connait un succès immédiat4.
L'aile Citadelle est ajoutée en 18994. L'aile Mont-Carmel est construite de 1908 à 1909 selon les plans de W.S. Painter4,3. L'hôtel est à nouveau agrandi en 19193. L'aile Saint-Louis et la tour centrale sont ajoutés entre 1920 1924 selon les plans des frères Edward et W. S. Maxwell4. L'hôtel est endommagé dans un incendie en 1926 mais l'intérieur est reconstruit peu après4.
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